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Le hameau de Chevroches

 

En suivant la vallée,

Nous allons à Chevroches

Où richesse suprême,

Y coule un beau ruisseau.

 

L'eau file entre les pierres

Parmi les iris d'eau

Se mariant volontiers

Aux roses fleurs des rives.

 

Le hameau de Chevroches

Fut construit en longueur

Le ruisseau longe la route

La route suit les maisons !

 

Il y a soixante ans

Dans toutes les maisons

On trouvait une vache

Un cochon, un mouton,

 

Des poules et des lapins

Un utile four à pain

Un petit bout de vigne

La-haut sur la colline

 

Chaque femme puisait l'eau

Dans le petit ruisseau

Qui servait d'abreuvoir

 Au bétail... aux canards!

 

Les dames au lavoir

Toutes ensembles, ont lavé

Frotté et puis rincé

Le linge du terroir!

 

Mais bien sûr aujourd'hui

Pour les grands, les petits,

Ce beau lavoir n'est plus,

Il n'a que trop vécu !

 

Une poignée d'hommes enfin

Aura-t-elle le courage

De faire un bel ouvrage

 Reconstruisant l'ancien !

 

  Anne-Marie Spévak
   

 

Cet havre de paix... Chevroches...

 

Oh! comme il est coquet, ce hameau de Chevroches

Avec ses saules pleureurs, qui bordent le ruisseau

Accueillant les moineaux tout au creux du rameau

Là, l'eau coule sans bruit, glissant entre les roches.

 

Les fleurs de ses pruniers forment de belles croches

Dans tous les entrelacs de ce bel arbrisseau

Et pourtant bonnes gens, écoutez cet oiseau

S'en donnant à cœur joie entouré de ses proches.

 

Le soleil printanier brille tout doucement

La pluie enfin s'efface et balaye le vent,

Sublimant tout le jour des parfums, les odeurs.

 

Et voyez mon village au lever du soleil

l e beau ciel s'illumine enchanté de couleurs

Et quand descend la nuit, la nue est de vermeil.

 

  Anne-Marie Spévak  Mars 2004
   

 

Promenade
 

A Brosses dans les bois, je pris un jour la sente

Jusqu'à l'Yonne, longeant le plus beau des ruisseaux

Sous un ciel bleu d'azur étincellent ses eaux

Courant rapidement, qu’il pleuve ou bien qu'il vente !

 

Je marchais tout le long du chemin en descente

Les arbres au soleil mêlaient leurs doux rameaux,

En début de printemps, ô mon Dieu qu'ils sont beaux!

Les herbes frissonnaient jusqu au bas de la pente !

 

Une pervenche bleue, au joli cœur en or

Des frais coucous l'amie, embellit ce décor

Voyez la violette, au dessous de là mousse...

 

Sa feuille de velours s'étale doucement

Élançant vivement une très jeune pousse...

Quelle belle forêt : c'est un enchantement!

 

  Anne-Marie Spévak - 30 Mars 2004
 


Poèmes sur l'Yonne

 

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